La clause de garantie de passif permet à l’associé ou actionnaire qui cède un nombre important de parts sociales ou d’actions de prendre l’engagement de répondre personnellement de certaines, voire de l’ensemble des dettes sociales non portées au bilan dont l’origine est antérieure à la date de la cession et qui viendraient à se révéler postérieurement à la date de la cession.
Par exemples : une dette fiscale, qui se révélerait à la suite d’un contrôle fiscal effectué postérieurement à la cession, mais qui se rattacherait à un exercice fiscal antérieur à celle-ci, un contentieux prud’homal ou un litige client ou fournisseur, diminution de l’actif figurant dans les comptes de référence, née avant la cession des titres, mais révélée postérieurement à ladite cession.
La clause de garantie d’actif permet au cédant de prendre en charge toute baisse d’actif constatée après la cession ou l’établissement du bilan de référence. La garantie peut être une garantie d’actif net. L’actif net correspond à la différence entre l’ensemble des postes d’actif du bilan et des postes du « passif externe » (c’est à dire les emprunts et dettes contractées par la société à l’égard des tiers). Cette clause est favorable au cédant puisqu’elle lui permet de compenser une diminution du passif avec une augmentation de l’actif.
En pratique : Ces clauses de garantie sont systématiquement exigées de la part des cessionnaires en cas de cession de contrôle.Objectif : Grâce à cette clause, le cessionnaire de parts sociales ou d’actions n’a en principe pas à craindre une augmentation du passif ou une diminution de l’actif social postérieurement à la cession, puisque l’événement générateur de passif social fait l’objet d’une indemnisation de la part du cédant. |