Les créances et les dettes de la société ne sont pas transmises au repreneur.
Les contrats conclus par l’entreprise cédante ne sont en principe pas inclus dans la cession, mis à part les contrats de travail qui bénéficient du transfert automatique au profit du cessionnaire.
Le cédant du fonds de commerce est tenu de garantir le cessionnaire de tout évènement qui affecterait de manière sensible les résultats de l’exploitation commerciale (garantie des vices cachés). Il doit également s’abstenir de tout comportement qui porterait atteinte à la jouissance paisible de l’acheteur (garantie d’éviction).
Le contrat de cession peut également contenir une clause de non-concurrence interdisant au cédant d’exercer une activité en rapport avec l’activité du cessionnaire du fonds de commerce.
Le cédant bénéficie du privilège du vendeur, c’est-à-dire qu’il peut être payé sur la valeur du fonds de commerce en priorité par rapport aux autres créanciers du cessionnaire.
Il faut toutefois faire inscrire ce privilège auprès du greffe du tribunal de commerce du lieu de situation du fonds de commerce dans un délai de 30 jours à compter de la cession.
Par ailleurs, les créanciers du cédant disposent d’un délai de 10 jours à compter de la publication de la cession au BODACC pour exercer leur droit d’opposition.