Mécénat
En 2020, les entreprises françaises ont consacré 4 milliards d’euros au mécénat. (source : baromètre Admical)
La France, pays d’histoire, de culture… et de mécénat ! Dans ce domaine, ce sont les géants du luxe français qui s’illustrent : Fondation Louis Vuitton pour LVMH, Bourse de Commerce pour le rival Kering, ces bijoux d’architecture sont les témoins d’un phénomène qui prend de l’ampleur : la luxurisation du monde de l’art induite et propulsée par une fiscalité avantageuse pour ces généreux patrons-mécènes. C’est la loi Aillagon du 1eraoût 2003 qui a contribué au développement du mécénat d’entreprise en France.
518 millions d’euros, c’est la réduction d’impôt dont aurait bénéficié le groupe LVMH pour la construction de son musée éponyme au cœur du bois de Boulogne. Des chiffres pharaoniques qui interpellent et interrogent : par quels mécanismes cette déduction d’impôt au service de la « culture » est-elle possible ? Comment mettre en place le mécénat dans votre entreprise ? Quelles sont les conditions pour devenir mécène ? Décryptage ici.
Pour le ministère de la Culture, le mécénat se définit comme « un soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général ». De cette définition émergent 2 grandes idées : la notion de générosité, la donation étant réputée sans contrepartie pour le donateur c’est-à-dire sans gain direct, et la notion d’intérêt général, qui rend service à la communauté ou met à la disposition de celle-ci des biens ayant une valeur culturelle, éducative, scientifique, sociale, sportive ou artistique.
Dès lors, il faut bien dissocier le mécénat, action désintéressée, du sponsoring ou parrainage en français, qui correspond souvent à une action publicitaire dont le sponsor tire un bénéfice direct. Par exemple : les grandes marques de soda comme Coca Cola et Pepsi sponsorisent les rencontres sportives (Coupe du monde de football, UEFA, Superbowl). Le traitement fiscal est différent entre mécénat et sponsoring.
Mécénat : les conditions à remplir
Pour parler de mécénat, il faut donc remplir 2 conditions :
Pour soutenir les organismes dits « d’intérêt général », les entreprises mécènes ont le choix de donner :
Les organismes bénéficiaires des dons des mécènes sont :
Pour soutenir les organismes dits « d’intérêt général », les entreprises mécènes ont le choix de donner :
Les organismes bénéficiaires des dons des mécènes sont :
Toutes les entreprises, qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS), peuvent prétendre à réaliser des donations philanthropiques. La seule obligation est de relever du régime réel pour l’imposition des bénéfices. Le mécénat d’entreprise exclut donc tous ceux qui relèvent du régime des micro-entreprises.
Passons en revue les avantages fiscaux liés au mécénat :
Si le mécénat d’entreprise est un dispositif censé être désintéressé, la jurisprudence a toléré l’existence d’une contrepartie, dans la limite de 25% du montant du don, contrepartie qui peut exister sous différentes formes : l’affichage du logo de l’entreprise donatrice, des entrées et des visites gratuites ou privilégiées, des ateliers thématiques pour les salariés.
Et les avantages du mécénat ne se limitent pas à la fiscalité : pour les entreprises, c’est souvent un moyen de se construire une réputation, de valoriser leur image solidaire et responsable. Si vous souhaitez renforcer votre ancrage territorial, donner à des musées du département ou de la région est un bon moyen de vous faire connaître par un plus large public, et de travailler votre réseau en rencontrant d’autres notables/ mécènes. Gardez en tête que le mécénat n’est pas réservé aux grands groupes : les TPE et les PME peuvent aussi être actrices de la diffusion de l’art et de la protection de notre patrimoine national.
Toutes les entreprises, qu’elles soient soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou à l’impôt sur les sociétés (IS), peuvent prétendre à réaliser des donations philanthropiques. La seule obligation est de relever du régime réel pour l’imposition des bénéfices. Le mécénat d’entreprise exclut donc tous ceux qui relèvent du régime des micro-entreprises.
Passons en revue les avantages fiscaux liés au mécénat :
Si le mécénat d’entreprise est un dispositif censé être désintéressé, la jurisprudence a toléré l’existence d’une contrepartie, dans la limite de 25% du montant du don, contrepartie qui peut exister sous différentes formes : l’affichage du logo de l’entreprise donatrice, des entrées et des visites gratuites ou privilégiées, des ateliers thématiques pour les salariés.
Et les avantages du mécénat ne se limitent pas à la fiscalité : pour les entreprises, c’est souvent un moyen de se construire une réputation, de valoriser leur image solidaire et responsable. Si vous souhaitez renforcer votre ancrage territorial, donner à des musées du département ou de la région est un bon moyen de vous faire connaître par un plus large public, et de travailler votre réseau en rencontrant d’autres notables/ mécènes. Gardez en tête que le mécénat n’est pas réservé aux grands groupes : les TPE et les PME peuvent aussi être actrices de la diffusion de l’art et de la protection de notre patrimoine national.