- Les placements et investissements financiers sont au cœur des préoccupations, parfois dans une volonté de ne pas perdre en pouvoir d’achat, mais aussi dans l’objectif d’entraîner des bénéfices ;
- Chacune de ces opérations financières, avant même que la question du rendement n’apparaisse, doit être appréhendée à l’égard de l’appétence au risque de l’investisseur. Le placement ou l’investissement dépendra également du montant que chaque individu est prêt à placer/investir ;
- Fort de ce constat, il semblait opportun de réaliser une brève liste dont l’objectif est de recenser les solutions de placement et d’investissement, en fonction du profil de l’investisseur, de ses moyens et de son appétence au risque ;
- Peu importe le choix de placement ou d’investissement, il est primordial de diversifier les classes d’actifs, les secteurs ou encore la taille de l’entreprise dans lesquelles vous souhaitez investir, afin de minimiser les risques d’une perte totale et incontrôlée de l’intégralité de vos actifs
Le top 10 des placements dans lesquels investir mon argent
Les placements
Top 10 des placements
Avec un dépôt d’encours extrêmement élevé en 2021 et en début 2022, l’assurance-vie est un choix souvent privilégié par les Français qui souhaitent épargner tout en bénéficiant d’intérêts.
Le placement dans une assurance-vie peut avoir plusieurs objectifs : transmettre un patrimoine dans le cadre d’une succession (Lire « les astuces à connaître pour épargner malin ») ou préparer et parfaire le montant de sa retraite.
A savoir : En prévision d’une succession, le contrat d’assurance vie est particulièrement avantageux pour diminuer les droits de succession et transmettre davantage à ses proches. |
L’assurance-vie permet donc bien souvent de se constituer un capital sur le long terme. Elle permet également de pouvoir retirer ses fonds à tout moment.
Attention : Lorsque le retrait est effectué avant 8 ans, la taxation est particulièrement élevée. |
A titre d’exemple, les intérêts perçus au titre des sommes investies dans le cadre d’un contrat d’assurance vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique. Dans ce cadre et concernant les retraits intervenant plus de 8 ans après l’ouverture du contrat d’assurance vie sont soumis à un taux à 7.5% lorsque les sommes versées n’excèdent pas 150.000 €.
A savoir : Tant qu’aucun retrait (total ou partiel) n’est effectué, le PFU n’est pas applicable. |
L’objectif du PER est la constitution d’une retraite complémentaire et permet donc d’investir à long terme.
Contrairement à l’assurance vie par laquelle il est possible de retirer les fonds (moyennant une imposition plus élevée pour un retrait avant 8 ans), les conditions de retrait de fonds dans le cadre du PER sont plus restrictives, le retrait étant seulement permis en cas d’achat de résidence principale ou d’accidents de la vie (surendettement, invalidité du titulaire du plan, etc).
En termes de fiscalité, le PER est avantageux car les versements sont déductibles de l’impôt sur le revenu, pour ainsi réduire son revenu imposable.
A savoir : La déduction des versements sur le revenu imposable est limitée à certains plafonds : Pour les salariés, la déduction est limitée à 10% des revenus professionnels déclarés sur l’année N-1 dans la limite de 32.909 € et avec un minimum de 4.052 €. Ce calcul est fondé sur le plafond annuel de la sécurité sociale. |
A la retraite, l’argent versé sur le compte pourra être retiré progressivement ou traduit sous forme de rente.
Investir dans l’immobilier est un choix intéressant et l’un des moins risqués, avec une opportunité de se constituer un patrimoine. En ce sens, il semble préférable d’investir par le biais d’un emprunt à crédit, permettant alors de disposer de son effet de levier et d’augmenter la capacité d’investissement.
En particulier, l’immobilier locatif semble particulièrement rentable, notamment lorsque l’investisseur bénéficie d’une rente locative et que les mensualités de remboursement du crédit sont inférieures au loyer mensuel reçu au titre de la location. En matière fiscale et dans le cas où l’investissement répond à un certain nombre de conditions, la loi Pinel permet de bénéficier de réductions d’impôts jusqu’à 21% du montant investi.
A savoir : Vous pouvez à l’inverse choisir d’investir dans des biens mobiliers qui pourraient prendre de la valeur sur le long terme. Notamment, le prix de certains objets de collection comme des tableaux d’artistes, des bandes dessinées, des voitures, des vêtements ou sacs de grands couturiers, pourrait augmenter avec le temps en fonction de leur rareté, la renommée de l’auteur ou un nouvel effet de mode. |
La SCPI est un type d’organisme de placement collectif par lequel la société, dont le rôle est de récolter des financements auprès de nombreux investisseurs en l’échange de parts dans son capital, affecte des fonds à l’acquisition et la gestion de biens immeubles.
L’investisseur est rémunéré à travers des dividendes (de l’ordre de 4% à 5%), ceux-ci étant imposables au titre de l’impôt sur le revenu et déclarés en revenus fonciers.
Les grands avantages de l’investissement dans la SCPI sont :
- Un investissement dans l’immobilier qui est un marché relativement stable
- La simplicité de l’accessibilité à l’investissement (quelques centaines d’euros peuvent suffire à acquérir une part de SCPI)
- La mutualisation des risques
- La dispense pour l’investisseur de se préoccuper de la gestion du bien immobilier qui est géré par un professionnel.
A savoir : L’investisseur de SCPI doit s’acquitter de frais d’entrée et frais de gestion annuels (entre 6% et 10% des dividendes). |
Le PEA est un produit dont la finalité est d’être investi en bourse, notamment sur des actions d’entreprises européennes cotées (et par exception non cotées). Selon les statistiques de la banque de France, en 2020, les placements en titres des comptes PEA représentaient près de 99 milliards d’euros.
Épargner en PEA est intéressant fiscalement :
- Si le rachat ou le retrait des fonds intervient avant 5 ans après ouverture, le plan est clôturé (sauf exceptions) et les gains réalisés sont soumis à l’impôt sur le revenu (ou au PFU selon le choix du souscripteur) ainsi qu’aux prélèvement sociaux ;
- Si le rachat ou le retrait des fonds intervient postérieurement à 5 ans d’existence du plan, celui-ci n’est pas nécessairement clôturé et les gains réalisés ne sont soumis qu’aux prélèvements sociaux.
Point d’attention : Le PEA présente des risques liés aux différents balancements des marchés boursiers ainsi que la perte partielle ou totale des investissements effectués, contrairement à l’assurance vie et le PER qui sont des investissements relativement sécurisés. |
Pour investir en bourse, le support le plus classique est le compte-titre. Ce dernier permet d’investir dans deux nombreux types de titres financiers : cela peut concerner classiquement les actions et obligations, les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ou encore les produits dérivés.
L’ensemble des bénéfices engrangés par le placement, autrement dit les intérêts, dividendes mais surtout les plus-values, sont imposables au titre du prélèvement forfaitaire unique à hauteur de 30% ou sur option de l’investisseur, à l’impôt sur le revenu avec son barème progressif.
Lorsque l’investisseur désire opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, celui-ci peut bénéficier d’abattements de 50% à 65% en fonction de la durée de détention desdits titres.
Point d’attention : L’investissement en bourse peut être extrêmement rentable mais ne doit pas être pris à la légère, le risque d’une dévaluation de valeur des titres financiers étant une possibilité non négligeable. |
A savoir : Certains placements dits « socialement responsables » (ISR) permettent à la fois d’ associer rendement financier et développement durable. |
À l’inverse de l’investissement en bourse, le private equity ou capital investissement est un placement dans des projets d’entreprises qui sont non cotées en bourse.
Le private equity consiste donc à investir via des fonds spécialisés dans des participations d’entreprises qui pourraient prendre de la valeur, notamment pour les startups avec des projets fortement innovants.
Il existe trois types de fonds en private equity :
- Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) dont 70% au moins des investissements sont placés dans des sociétés non cotées innovantes ;
- Les fonds communs de placement à risques (FCPR) qui sont investis à 50% au moins dans des entreprises non cotées ;
- Les fonds d’investissement de proximité (FIP) qui investissent à 70% au moins dans des petites et moyennes entreprises localisées dans une région spécifique.
L’investissement par le biais du private equity est qualifié de long terme car il n’est souvent rentable qu’après plusieurs années de détention des participations.
En matière fiscale, le capital investissement via les fonds sus mentionnés est assorti de plusieurs avantages : notamment, dans le cas où les participations sont détenues plus de 5 ans, les plus-values dégagées ne subissent pas d’imposition à l’exception des prélèvements sociaux. Aussi, il est possible d’obtenir des réductions d’impôts sur le revenu pour les FCPI et les FIP dans les mêmes conditions.
Pour plus d’informations, voici un document de l’Autorité des marchés financiers focalisé sur le private equity.
Le financement participatif permet aux entreprises, via une plateforme de crowdfunding, de trouver des financements pour leurs différents projets (de la création de l’entreprise au développement de l’activité). Ce financement peut être immobilier ou encore pour des TPE-PME.
Le rendement peut fluctuer entre 2% à 12% en fonction du projet d’investissement. Il doit être précisé qu’investir grâce au crowdfunding, malgré l’éventualité de rendement conséquent, inclut aussi une part de risque pouvant aller jusqu’à une perte s’élevant à 100% de la somme investie.
Les gains tirés du financement participatif sont imposables au titre du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Toutefois, le financement participatif peut également être effectué par un système de dons, pour lesquels il est possible d’obtenir des réductions d’impôt.
Pour plus d’informations sur le financement participatif : qu’est-ce que le financement participatif ?
La crypto monnaie est définie par l’Autorité des marchés financiers comme un actif numérique virtuel reposant sur la technologie de la blockchain.
Dans ce cadre, des plateformes en ligne vous permettent d’acheter de la crypto monnaie en échange d’une somme d’argent (en euros, dollars, etc.).
Il existe une multitude de crypto monnaies disponibles à l’investissement, mais les principales et plus reconnues sont notamment le bitcoin, l’ethereum ou encore l’ADA (Cardano).
Exemple : Le cours du bitcoin s’élève actuellement à plus de 39.000 euros. |
En matière de fiscalité, les plus-values réalisées au titre de la vente de crypto monnaies sont imposées sur le modèle du régime des bénéfices industriels et commerciaux lorsque la pratique est habituelle. Lorsque la pratique est occasionnelle, les plus-values sont imposées au titre du prélèvement forfaitaire unique (30%).
Point d’attention :
Les crypto monnaies sont un investissement qui peut s’avérer très rentable, sur le long terme mais qui doivent être pris avec une particulière attention car, étant des actifs très volatiles, 100% des fonds investis peuvent être perdus. Lorsque l’on vous propose d’investir dans une crypto monnaie, vérifiez que l’offre proposée a obtenu un numéro d’enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers. Pour plus d’informations : Investir dans les crypto-actifs, quels sont les risques ? |
Depuis quelques années, le métavers (metaverse) est devenu l’un si ce n’est le projet le plus révolutionnaire du 21ème siècle. Le principe est le suivant : créer un monde parallèle immersif et artificiel via un programme informatique par lequel les utilisateurs pourront interagir collectivement en réalité virtuelle. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, définit le metaverse comme le successeur d’internet.
Les leaders du numérique, les marques de sport ou encore l’industrie du luxe investissent massivement dans le metaverse (Facebook, Microsoft, Roblox, Zoom, Electronic Arts, Gucci, Nike, Unity Software, etc.). Investir dans des entreprises qui seront les futures actrices du Metaverse constitue un investissement qui pourrait s’avérer rentable.
Il est également possible d’investir dans le metaverse par un investissement dans des crypto monnaies spécialisées sur le sujet (Sandbow, Decentraland, etc.).
En 2021, le Metaverse était estimé à 43 milliards de dollars et pourrait atteindre, selon certaines estimations, 1500 milliards de dollars en valeur de ventes en 2030.
A savoir : A titre d’exemple, l’ETF Meta recueillait 500 millions de dollars de flux en novembre 2021. |
Avec un dépôt d’encours extrêmement élevé en 2021 et en début 2022, l’assurance-vie est un choix souvent privilégié par les Français qui souhaitent épargner tout en bénéficiant d’intérêts.
Le placement dans une assurance-vie peut avoir plusieurs objectifs : transmettre un patrimoine dans le cadre d’une succession (Lire « les astuces à connaître pour épargner malin ») ou préparer et parfaire le montant de sa retraite.
A savoir : En prévision d’une succession, le contrat d’assurance vie est particulièrement avantageux pour diminuer les droits de succession et transmettre davantage à ses proches. |
L’assurance-vie permet donc bien souvent de se constituer un capital sur le long terme. Elle permet également de pouvoir retirer ses fonds à tout moment.
Attention : Lorsque le retrait est effectué avant 8 ans, la taxation est particulièrement élevée. |
A titre d’exemple, les intérêts perçus au titre des sommes investies dans le cadre d’un contrat d’assurance vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique. Dans ce cadre et concernant les retraits intervenant plus de 8 ans après l’ouverture du contrat d’assurance vie sont soumis à un taux à 7.5% lorsque les sommes versées n’excèdent pas 150.000 €.
A savoir : Tant qu’aucun retrait (total ou partiel) n’est effectué, le PFU n’est pas applicable. |
L’objectif du PER est la constitution d’une retraite complémentaire et permet donc d’investir à long terme.
Contrairement à l’assurance vie par laquelle il est possible de retirer les fonds (moyennant une imposition plus élevée pour un retrait avant 8 ans), les conditions de retrait de fonds dans le cadre du PER sont plus restrictives, le retrait étant seulement permis en cas d’achat de résidence principale ou d’accidents de la vie (surendettement, invalidité du titulaire du plan, etc).
En termes de fiscalité, le PER est avantageux car les versements sont déductibles de l’impôt sur le revenu, pour ainsi réduire son revenu imposable.
A savoir : La déduction des versements sur le revenu imposable est limitée à certains plafonds : Pour les salariés, la déduction est limitée à 10% des revenus professionnels déclarés sur l’année N-1 dans la limite de 32.909 € et avec un minimum de 4.052 €. Ce calcul est fondé sur le plafond annuel de la sécurité sociale. |
A la retraite, l’argent versé sur le compte pourra être retiré progressivement ou traduit sous forme de rente.
Investir dans l’immobilier est un choix intéressant et l’un des moins risqués, avec une opportunité de se constituer un patrimoine. En ce sens, il semble préférable d’investir par le biais d’un emprunt à crédit, permettant alors de disposer de son effet de levier et d’augmenter la capacité d’investissement.
En particulier, l’immobilier locatif semble particulièrement rentable, notamment lorsque l’investisseur bénéficie d’une rente locative et que les mensualités de remboursement du crédit sont inférieures au loyer mensuel reçu au titre de la location. En matière fiscale et dans le cas où l’investissement répond à un certain nombre de conditions, la loi Pinel permet de bénéficier de réductions d’impôts jusqu’à 21% du montant investi.
A savoir : Vous pouvez à l’inverse choisir d’investir dans des biens mobiliers qui pourraient prendre de la valeur sur le long terme. Notamment, le prix de certains objets de collection comme des tableaux d’artistes, des bandes dessinées, des voitures, des vêtements ou sacs de grands couturiers, pourrait augmenter avec le temps en fonction de leur rareté, la renommée de l’auteur ou un nouvel effet de mode. |
La SCPI est un type d’organisme de placement collectif par lequel la société, dont le rôle est de récolter des financements auprès de nombreux investisseurs en l’échange de parts dans son capital, affecte des fonds à l’acquisition et la gestion de biens immeubles.
L’investisseur est rémunéré à travers des dividendes (de l’ordre de 4% à 5%), ceux-ci étant imposables au titre de l’impôt sur le revenu et déclarés en revenus fonciers.
Les grands avantages de l’investissement dans la SCPI sont :
- Un investissement dans l’immobilier qui est un marché relativement stable
- La simplicité de l’accessibilité à l’investissement (quelques centaines d’euros peuvent suffire à acquérir une part de SCPI)
- La mutualisation des risques
- La dispense pour l’investisseur de se préoccuper de la gestion du bien immobilier qui est géré par un professionnel.
A savoir : L’investisseur de SCPI doit s’acquitter de frais d’entrée et frais de gestion annuels (entre 6% et 10% des dividendes). |
Le PEA est un produit dont la finalité est d’être investi en bourse, notamment sur des actions d’entreprises européennes cotées (et par exception non cotées). Selon les statistiques de la banque de France, en 2020, les placements en titres des comptes PEA représentaient près de 99 milliards d’euros.
Épargner en PEA est intéressant fiscalement :
- Si le rachat ou le retrait des fonds intervient avant 5 ans après ouverture, le plan est clôturé (sauf exceptions) et les gains réalisés sont soumis à l’impôt sur le revenu (ou au PFU selon le choix du souscripteur) ainsi qu’aux prélèvement sociaux ;
- Si le rachat ou le retrait des fonds intervient postérieurement à 5 ans d’existence du plan, celui-ci n’est pas nécessairement clôturé et les gains réalisés ne sont soumis qu’aux prélèvements sociaux.
Point d’attention : Le PEA présente des risques liés aux différents balancements des marchés boursiers ainsi que la perte partielle ou totale des investissements effectués, contrairement à l’assurance vie et le PER qui sont des investissements relativement sécurisés. |
Pour investir en bourse, le support le plus classique est le compte-titre. Ce dernier permet d’investir dans deux nombreux types de titres financiers : cela peut concerner classiquement les actions et obligations, les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) ou encore les produits dérivés.
L’ensemble des bénéfices engrangés par le placement, autrement dit les intérêts, dividendes mais surtout les plus-values, sont imposables au titre du prélèvement forfaitaire unique à hauteur de 30% ou sur option de l’investisseur, à l’impôt sur le revenu avec son barème progressif.
Lorsque l’investisseur désire opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, celui-ci peut bénéficier d’abattements de 50% à 65% en fonction de la durée de détention desdits titres.
Point d’attention : L’investissement en bourse peut être extrêmement rentable mais ne doit pas être pris à la légère, le risque d’une dévaluation de valeur des titres financiers étant une possibilité non négligeable. |
A savoir : Certains placements dits « socialement responsables » (ISR) permettent à la fois d’ associer rendement financier et développement durable. |
À l’inverse de l’investissement en bourse, le private equity ou capital investissement est un placement dans des projets d’entreprises qui sont non cotées en bourse.
Le private equity consiste donc à investir via des fonds spécialisés dans des participations d’entreprises qui pourraient prendre de la valeur, notamment pour les startups avec des projets fortement innovants.
Il existe trois types de fonds en private equity :
- Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) dont 70% au moins des investissements sont placés dans des sociétés non cotées innovantes ;
- Les fonds communs de placement à risques (FCPR) qui sont investis à 50% au moins dans des entreprises non cotées ;
- Les fonds d’investissement de proximité (FIP) qui investissent à 70% au moins dans des petites et moyennes entreprises localisées dans une région spécifique.
L’investissement par le biais du private equity est qualifié de long terme car il n’est souvent rentable qu’après plusieurs années de détention des participations.
En matière fiscale, le capital investissement via les fonds sus mentionnés est assorti de plusieurs avantages : notamment, dans le cas où les participations sont détenues plus de 5 ans, les plus-values dégagées ne subissent pas d’imposition à l’exception des prélèvements sociaux. Aussi, il est possible d’obtenir des réductions d’impôts sur le revenu pour les FCPI et les FIP dans les mêmes conditions.
Pour plus d’informations, voici un document de l’Autorité des marchés financiers focalisé sur le private equity.
Le financement participatif permet aux entreprises, via une plateforme de crowdfunding, de trouver des financements pour leurs différents projets (de la création de l’entreprise au développement de l’activité). Ce financement peut être immobilier ou encore pour des TPE-PME.
Le rendement peut fluctuer entre 2% à 12% en fonction du projet d’investissement. Il doit être précisé qu’investir grâce au crowdfunding, malgré l’éventualité de rendement conséquent, inclut aussi une part de risque pouvant aller jusqu’à une perte s’élevant à 100% de la somme investie.
Les gains tirés du financement participatif sont imposables au titre du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Toutefois, le financement participatif peut également être effectué par un système de dons, pour lesquels il est possible d’obtenir des réductions d’impôt.
Pour plus d’informations sur le financement participatif : qu’est-ce que le financement participatif ?
La crypto monnaie est définie par l’Autorité des marchés financiers comme un actif numérique virtuel reposant sur la technologie de la blockchain.
Dans ce cadre, des plateformes en ligne vous permettent d’acheter de la crypto monnaie en échange d’une somme d’argent (en euros, dollars, etc.).
Il existe une multitude de crypto monnaies disponibles à l’investissement, mais les principales et plus reconnues sont notamment le bitcoin, l’ethereum ou encore l’ADA (Cardano).
Exemple : Le cours du bitcoin s’élève actuellement à plus de 39.000 euros. |
En matière de fiscalité, les plus-values réalisées au titre de la vente de crypto monnaies sont imposées sur le modèle du régime des bénéfices industriels et commerciaux lorsque la pratique est habituelle. Lorsque la pratique est occasionnelle, les plus-values sont imposées au titre du prélèvement forfaitaire unique (30%).
Point d’attention :
Les crypto monnaies sont un investissement qui peut s’avérer très rentable, sur le long terme mais qui doivent être pris avec une particulière attention car, étant des actifs très volatiles, 100% des fonds investis peuvent être perdus. Lorsque l’on vous propose d’investir dans une crypto monnaie, vérifiez que l’offre proposée a obtenu un numéro d’enregistrement auprès de l’Autorité des marchés financiers. Pour plus d’informations : Investir dans les crypto-actifs, quels sont les risques ? |
Depuis quelques années, le métavers (metaverse) est devenu l’un si ce n’est le projet le plus révolutionnaire du 21ème siècle. Le principe est le suivant : créer un monde parallèle immersif et artificiel via un programme informatique par lequel les utilisateurs pourront interagir collectivement en réalité virtuelle. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, définit le metaverse comme le successeur d’internet.
Les leaders du numérique, les marques de sport ou encore l’industrie du luxe investissent massivement dans le metaverse (Facebook, Microsoft, Roblox, Zoom, Electronic Arts, Gucci, Nike, Unity Software, etc.). Investir dans des entreprises qui seront les futures actrices du Metaverse constitue un investissement qui pourrait s’avérer rentable.
Il est également possible d’investir dans le metaverse par un investissement dans des crypto monnaies spécialisées sur le sujet (Sandbow, Decentraland, etc.).
En 2021, le Metaverse était estimé à 43 milliards de dollars et pourrait atteindre, selon certaines estimations, 1500 milliards de dollars en valeur de ventes en 2030.
A savoir : A titre d’exemple, l’ETF Meta recueillait 500 millions de dollars de flux en novembre 2021. |