Les franchises
En 2021, on dénombre 79 134 points de vente franchisés en France qui représentent 800 000 emplois et 68,8Md€ de chiffre d’affaires (source : FFF 2021).
Le concept de franchise s’est développé outre-Atlantique, aux États-Unis, dans les années 30. Des entrepreneurs qui souhaitaient contourner les lois Antitrust vont imaginer un système de développement de leur distribution en créant un réseau de revendeurs indépendants liés contractuellement avec les propriétaires de la marque. La franchise était née. Le phénomène se développe en France dans les années 1970 puis à l’international, seule façon pour les firmes américaines de poursuivre leur expansion sur un marché intérieur proche de la saturation.
Les franchises sont partout dans le paysage urbain : McDonald’s par exemple, a choisi très tôt cette stratégie pour développer son réseau et s’implanter dans tous les pays du monde… ou presque. Ses principaux concurrents, Burger King, Subway, lui ont emboité le pas. En France, la franchise touche tous les secteurs : le groupe Carrefour compte l’un des plus grands réseaux de franchisés (près de 4 000 points de vente) dans l’alimentaire, les magasins Alain Afflelou pour l’optique, Frank Provost pour la coiffure. Les exemples ne manquent pas !
Le concept de franchise repose sur l’établissement d’un contrat entre le franchiseur, personne morale ou physique et propriétaire des droits sur une marque/enseigne (droits incorporels), qui accorde au franchisé, une/un entrepreneur indépendant, le droit d’utiliser cette marque moyennant une contrepartie financière (droit d’entrée). Le franchisé est propriétaire du fonds de commerce et de la clientèle qu’il va développer pour payer au franchiseur des redevances, souvent un pourcentage du chiffre d’affaires, et se rémunérer.
On distingue 3 grands types de franchise : la franchise de distribution où le franchisé est un revendeur indépendant qui dispose des droits d’exploitation donnés par le franchiseur pour commercialiser ses produits sous son enseigne. La franchise de production où le contrat porte sur la fabrication de produits sous la marque du franchiseur. Enfin, la franchise de service où le franchisé utilise un savoir-faire ou des méthodes développées par le franchiseur avec son autorisation dans le cadre d’une prestation de services.
Si vous avez développé un concept commercial qui fonctionne, la franchise est une alternative de développement très intéressante puisqu’elle vous permet de partager l’investissement humain et financier (trouver un local, payer la location de ce local, recruter et embaucher les éventuels salariés) avec les franchisés tout en limitant les risques, puisque ces derniers doivent respecter les obligations légales prévues dans le contrat, notamment eu égard à l’exploitation de la marque et au respect des guidelines.
Le franchiseur va réaliser un gain de temps en passant par des intermédiaires pour construire son réseau de points de vente, après une phase d’investissement initiale visant à formaliser et à adapter le concept puis à former et transmettre les savoir-faire nécessaires aux franchisés pour réussir l’implantation de l’enseigner. Adoptez une logique des coûts pour estimer, déjà pendant la phase de réflexion du concept, les moyens nécessaires au développement de votre réseau de franchise, pour le lancement et pour parvenir à maturité.
Notre conseil : avant de vous lancer dans la franchise, testez votre concept sur plusieurs unités pilotes pour bien définir les forces et les faiblesses de votre concept et comprendre quels sont les leviers de rentabilité sur lesquels la franchise aura un impact positif.
Pour l’entrepreneur qui veut ouvrir son commerce, la franchise est un choix sécurisant. Si le concept a fait ses preuves et que la marque bénéficie d’une bonne notoriété et d’une visibilité au niveau national voire international, la prise de risque est limitée. Il est peu probable que la clientèle ne soit pas au rendez-vous dès l’ouverture. La franchise offre un cadre qui rassure : le franchiseur vous accompagne dans vos débuts et détaille toutes les règles à respecter pour exploiter son concept en vous laissant libre dans l’exécution.
Cette situation gagnant-gagnant a un prix pour le franchisé : le paiement de la redevance au franchiseur bien sûr, mais également dans certaines situations des obligations quant au choix des fournisseurs et à l’approvisionnement. Les prix proposés par les centrales d’achats vont peser sur la marge réalisée par le franchisé : étudiez-les avec attention.
Si vous avez développé un concept commercial qui fonctionne, la franchise est une alternative de développement très intéressante puisqu’elle vous permet de partager l’investissement humain et financier (trouver un local, payer la location de ce local, recruter et embaucher les éventuels salariés) avec les franchisés tout en limitant les risques, puisque ces derniers doivent respecter les obligations légales prévues dans le contrat, notamment eu égard à l’exploitation de la marque et au respect des guidelines.
Le franchiseur va réaliser un gain de temps en passant par des intermédiaires pour construire son réseau de points de vente, après une phase d’investissement initiale visant à formaliser et à adapter le concept puis à former et transmettre les savoir-faire nécessaires aux franchisés pour réussir l’implantation de l’enseigner. Adoptez une logique des coûts pour estimer, déjà pendant la phase de réflexion du concept, les moyens nécessaires au développement de votre réseau de franchise, pour le lancement et pour parvenir à maturité.
Notre conseil : avant de vous lancer dans la franchise, testez votre concept sur plusieurs unités pilotes pour bien définir les forces et les faiblesses de votre concept et comprendre quels sont les leviers de rentabilité sur lesquels la franchise aura un impact positif.
Pour l’entrepreneur qui veut ouvrir son commerce, la franchise est un choix sécurisant. Si le concept a fait ses preuves et que la marque bénéficie d’une bonne notoriété et d’une visibilité au niveau national voire international, la prise de risque est limitée. Il est peu probable que la clientèle ne soit pas au rendez-vous dès l’ouverture. La franchise offre un cadre qui rassure : le franchiseur vous accompagne dans vos débuts et détaille toutes les règles à respecter pour exploiter son concept en vous laissant libre dans l’exécution.
Cette situation gagnant-gagnant a un prix pour le franchisé : le paiement de la redevance au franchiseur bien sûr, mais également dans certaines situations des obligations quant au choix des fournisseurs et à l’approvisionnement. Les prix proposés par les centrales d’achats vont peser sur la marge réalisée par le franchisé : étudiez-les avec attention.
L’établissement d’un contrat est nécessaire pour ouvrir un magasin franchisé. Vous ne pouvez pas implanter un McDonald’s sans autorisation préalable des propriétaires de la marque, sous peine de poursuites judiciaires. La rédaction d’un contrat permettra d’établir la durée de la mise à disposition de la licence et de spécifier toutes les clauses relatives à l’achat et à la vente des produits, aux obligations financières des 2 parties et aux conditions de résiliation.
En tant que franchiseur, vous êtes titulaire des droits sur votre marque et également de ce que l’on nomme les « signes de ralliement de la clientèle » c’est-à-dire l’identité visuelle de la marque protégée, l’architecture et le merchandising de l’enseigne et ses signes distinctifs. Si vous souhaitez créer un réseau de franchise, vous devez :
Les notions d’assistance, d’accompagnement et de partage sont donc aussi importantes que celles relatives au respect des règles d’exploitation et de l’image de marque.
De son côté, le franchisé signataire du contrat doit :
Les contrats de franchise sont encadrés par la loi (article L.330 du Code de commerce) et par les règles du Code de déontologie européen puisqu’un droit d’exclusivité entre en jeu. Ce droit est souvent, pour le franchisé, territorial : il est ainsi assuré qu’aucun concurrent du même réseau ne pourra s’installer dans sa zone de chalandise.
Pour que le contrat soit valide, le franchiseur doit remettre aux franchisés un DIP ou document d’information précontractuelle minimum 20 jours avant la signature dudit contrat pour leur transmettre des informations non publiques et stratégiques à propos de la marque (le chiffre d’affaires, le nombre de points de vente etc.).
L’établissement d’un contrat est nécessaire pour ouvrir un magasin franchisé. Vous ne pouvez pas implanter un McDonald’s sans autorisation préalable des propriétaires de la marque, sous peine de poursuites judiciaires. La rédaction d’un contrat permettra d’établir la durée de la mise à disposition de la licence et de spécifier toutes les clauses relatives à l’achat et à la vente des produits, aux obligations financières des 2 parties et aux conditions de résiliation.
En tant que franchiseur, vous êtes titulaire des droits sur votre marque et également de ce que l’on nomme les « signes de ralliement de la clientèle » c’est-à-dire l’identité visuelle de la marque protégée, l’architecture et le merchandising de l’enseigne et ses signes distinctifs. Si vous souhaitez créer un réseau de franchise, vous devez :
Les notions d’assistance, d’accompagnement et de partage sont donc aussi importantes que celles relatives au respect des règles d’exploitation et de l’image de marque.
De son côté, le franchisé signataire du contrat doit :
Les contrats de franchise sont encadrés par la loi (article L.330 du Code de commerce) et par les règles du Code de déontologie européen puisqu’un droit d’exclusivité entre en jeu. Ce droit est souvent, pour le franchisé, territorial : il est ainsi assuré qu’aucun concurrent du même réseau ne pourra s’installer dans sa zone de chalandise.
Pour que le contrat soit valide, le franchiseur doit remettre aux franchisés un DIP ou document d’information précontractuelle minimum 20 jours avant la signature dudit contrat pour leur transmettre des informations non publiques et stratégiques à propos de la marque (le chiffre d’affaires, le nombre de points de vente etc.).
Pour maximiser vos chances de succès, voici nos conseils :