Il s’agit d’une offre de paiement échelonné d’une partie (en général, entre 30 et 50% du prix de vente) du montant de la cession d’une entreprise faite par le cédant.
Le recours au crédit vendeur influence favorablement l’environnement de l’entreprise ; le fait que le cédant ait pris le risque de recourir à cette formule, constitue pour les banquiers, pour les fournisseurs et pour le personnel de l’entreprise, un gage de confiance dans les capacités et compétences professionnelles du repreneur.
Le vendeur a tout intérêt à demander à l’acheteur des garanties. Celles-ci peuvent prendre la forme d’un acte de cautionnement ou d’un privilège sur le fonds de commerce au profit du cédant, voire plus simplement d’une clause résolutoire insérée dans l’acte de cession.
Ces deux dernières clauses doivent être inscrites au greffe du tribunal de commerce.
La durée de remboursement du crédit vendeur (1 à 3 ans) étant plus courte que celle du crédit bancaire, il vient alourdir les charges et par conséquent diminuer la capacité de remboursement de l’entreprise.
Le repreneur peut également proposer une clause d’earn out ou « complément de prix ». L’objectif de cette clause est d’indexer une partie du prix de cession aux résultats futurs de la société cible.